jeudi 26 décembre 2013

Christmas in Hell


 
On décrit la région comme un  véritable four où les températures peuvent monter à plus de quarante degrés, une zone à l'aridité impitoyable, et évidemment j'émerge de ma tente sous une pluie battante qui est tombée la nuit durant, détrempant jusqu'à mon sac de couchage, et la température atteint la formidable valeur de 18 degrés. Comme zone aride, j'ai connu mieux. Nous battons en retraite dans le véhicule et partons dans l'espoir d'atteindre Broken Hill, à plus de 400 kilomètres de là, pour y passer le 25 décembre, mais en ce qui nous concerne il n'y aura pas de miracle de Noël, et nos déboires vont atteindre un niveau de surréalisme rarement atteint - même par moi, ce qui n'est pas peu dire. 

Après avoir roulé près de 150 kilomètres sous une pluie qui diminue à peine, en zigzagant pour éviter les kangourous suicidaires qui attendent de se faire écraser sur le bitume, la seule station d'essence sur la route de Broken Hill s'avère fermée, et ce qui nous reste dans le réservoir ne nous permet même pas d'atteindre Wilcannia, la prochaine ville. Patrice se résigne à arrêter une voiture, et le chauffeur consent à nous vendre assez d'essence pour atteindre les prochaines stations.

Ah ouais... Quand même...

 On nous avait fortement conseillé de traverser Wilcannia pied au plancher, les quelques 80% d'aborigènes peuplant cette bourgade de 600 habitants ayant la biture comme activité favorite, et au vu de ce triste alignement de baraques poussiéreuses désertées de toutes activités en ce 25 décembre, on peut  les comprendre. Malheureusement pour nous, les stations d'essences sont aussi abandonnées que ce déprimant patelin, et ce jusqu'au lendemain matin - si les pancartes affichées disent vrai...

Nous allons donc chercher sans succès  une solution  pendant des heures (retombant brièvement en panne par la même occasion), allant jusqu'à nous adresser à la police, à l'hôpital, et jusqu'aux pompiers en train d'éteindre une camionnette ayant pris feu en plein champ...


Mais autant essayer de s'échapper d'un trou noir; un phénomène gravitationnel inconnu nous fait tourner en rond, en long, en large et en ridicule, et au fil du temps qui se dilate jusqu'à être interminable il nous paraît clair que  nous allons devoir passer le jour de Noël dans cet épouvantable ville fantôme.


Nous quadrillons le bled inlassablement, à la quête d'une opportunité, à tel point que je me demande si Wilcannia n'est pas en fait mon Brigadoon, duquel nous n'émergerons pas avant cent ans, devenus à notre tour à moitié fous par la dépression Finalement nous nous résignons à notre triste sort et allons échouer dans le Caravan Park désert - si ce n'est une famille disparate aux gueules patibulaires ayant transformé sa  parcelle en camp de réfugiés roumains - , un camping ressemblant à s'y méprendre à un terrain vague laissé à l'abandon, jonché de feuilles mortes et de crottes de kangourous, en bordure d'une rivière glauque aux eaux dormantes infestée de mouches; un vrai régal pour l’œil.


Seul le responsable du camp égaie un peu le paysage, avec son chat, son émeu apprivoisé et son bébé kangourou orphelin recueilli à peine quelques heures plus tôt.


Nous passons la soirée à entretenir un feu alimenté par des branches mortes et des feuilles sèches, tout en vidant méthodiquement la glacière (dont les glaçons ont fondu depuis longtemps) de son contenu alcoolisé jusqu'à tard dans la nuit, alors que la police vient remettre à l'ordre l'ado de la famille d'à côté, qui a pété un câble en têtant un peu trop la bouteille et se promène dans le camping en hurlant des "motherfucker" à tue-tête.


Il semblerait que le seul moyen de supporter cet endroit est effectivement de se réfugier dans le coma éthylique...

Outback!



Dubbo est la dernière grande ville que nous allons traverser avant un moment, et sa principale attraction est son immense parc animalier, le Taronga Western Plains Zoo. trois cent hectares, une rivière, et aussi bien des animaux africains que la faune locale. Pour tuer le temps en attendant une biopsie de notre véhicule (voire une autopsie si l'opération tourne mal), Patrice et Géraldine décident de le visiter; quand à moi j'estime que dépenser 46 dollars pour voir des lions et des girafes se demander ce qu’ils peuvent bien foutre en Australie est superflu, donc je mets à jour ce blog à la cafétéria, d'ailleurs située dans un magnifique parc à l'entrée du zoo où l'on peut voir quantité d'oiseaux vaquer à leurs occupations, dont des ibis pique-assiette qui tournent inlassablement autour des tables pour grappiller tout ce qui en tombe. 

Un peu avant 11 heures, un coup de fil nous apprend que notre bus est sorti de la salle d'op' et va nous être livré sur site. Le jeune trentenaire sympathique et efficace qui nous le rapporte - à qui nous avons déjà eu affaire à son bureau - a l'énergie débordante, le regard fatigué et le verbe intarissable du type qui vient de se faire un rail de coke sur la photocopieuse, mais se veut rassurant sur l'état du bus; mis à part le problème du démarreur, introuvable par ici, plus rien ne nous empêche de reprendre la route. 

Aussitôt dit, aussitôt fait, nous nous jetons sur le bitume direction Nyngan, puis Cobar, où nous décidons de passer la nuit.

Conférence vidéo...

Nous sommes maintenant en plein Outback australien, réputé aride, désertique, un décor de Far-West plus peuplé de kangourous que d'hommes; nous verrons cela un autre jour. Pour l'instant c'est le réveillon, et nous fêtons dignement la veille de Noël à la bière et au poulet grillé, dans un minibus hyperconnecté grâce au wi-fi du camping, en envoyant des messages et en ayant des vidéoconférences avec nos familles respectives, alors que je mets à jour ce journal dans ce qui semble être une rédaction itinérante, sous un coucher de soleil absolument phénoménal; quant au sapin, il trône au centre du bus, affiché sur l'écran d'un portable...

mardi 24 décembre 2013

A farmer's life



Peter, Katrina et leurs trois enfants vivent de leur énorme propriété où ils élèvent une centaine de vaches et d'innombrables moutons; le terrain est si grand qu'il n'est pas rare qu'en une journée Peter conduise 200 km. sans en sortir.
 
Peter en plein discours.

Le petit déjeuner avalé, il permet aux trois naufragés de la route de l’accompagner dans une petite tournée d'inspection  pour nous donner une idée de la façon dont fonctionne l'exploitation, nous montrer les machines et une petite portion de son territoire.

Sans commentaire...

 Il faut dire que même assis sur un bidon sur le pont arrière de la camionnette, roulant sur une piste en terre battue, cela reste plus confortable qu'à l'arrière de notre bus à la suspension approximative; et les paysages arides que nous traversons, dans la lumière ambrée du petit matin,  donnent à notre escapade un petit air de safari africain.

 The road to nowhere

Mais il faut pourtant retourner à notre triste réalité de déboires mécaniques; Peter nous raccompagne à Dunedoo chez son ami mécanicien, et nous nous séparons là, heureux malgré tout de la magnifique occasion qui nous a été offerte de connaître ce sympathique personnage et une  facette de l'Australie  que peu de touristes ont  dû approcher.

Le garagiste attend une pièce de Dubbo, la grande ville la plus proche, pièce qui en lâchant nous a privés de liquide de freins. Nous avons des heures à tuer dans ce bled paumé aussi dénué de points d'intérêts que de passants, et chacun tente de s'occuper comme il peut.

Boring...

Vers midi nous investissons le pub / restaurant / auberge devant lequel nous nous étions échoués la veille pour avaler des hamburgers d'une taille indécente concoctés par un cuistot peu amène originaire de Chamonix. Le temps de finir de mâcher notre quintal de cholestérol et le bus est prêt, avec une miraculeuse heure d'avance sur l'horaire prévu. Cap sur Dubbo, la  civilisation, et ses garages bien achalandés.

Car le cycle infernal des réparations n'est pas terminé;  nous avions initialement prévu de nous aventurer dans une des régions les plus arides de l'Australie, à plus  de dix heures de route de là, et avions même réservé un hôtel pour le 24 décembre, et étions invités par des amis de Patrice le 25, mais  tout est remis  en question par le retard accumulé et le mauvais entretien de ce bus à bout de souffle. Patrice sent que la direction commence à flotter, le frigo ne sert plus que de garde-manger, bref malgré un contrôle général du véhicule avant mon arrivée auprès d'un garagiste apparemment peu concerné, tout semble vouloir lâcher  à n'importe quel moment,  et tomber en panne à mi-chemin entre ici et l'enfer ne nous semble pas une bonne idée.

Donc, arrivés à Dubbo après une petite heure de route, la première étape consiste à aller chez... Un garagiste. Les écarts de langage dont nous commençons à qualifier notre poubelle à roulettes ne peuvent pas être reproduits dans ce journal accessible même aux  plus jeunes. Rendez-vous est pris pour un check-up le lendemain, et en attendant nous faisons étape dans un des campings de la ville... 

lundi 23 décembre 2013

Castaway (Australian Version)



C'est avec un retard aussi énorme que notre soif d'aventure que nous nous élançons sur la route avec notre minibus plein à craquer d'affaires personnelles et de victuailles, dont quelques hectolitres de bières cryogénisées dans une glacière de la taille d'une piscine olympique (la batterie du frigo intégré étant déjà HS). De Scotts Head, nous nous dirigeons vers Bellingen, passons sur la colline du  Parc National Dorrigo et redescendons en direction d'Armidale dans un paysage verdoyant n'ayant rien à envier à nos  plaines européennes, à l'exception bien sûr des essences d'arbres particulières à la région.

Ready to go!

Nous nous arrêtons à Moonbi, avant de repartir le lendemain matin pour Tamworth, où surprise, le bus refuse de repartir après un plein à la station service. Il se décide à redémarrer après une demi-heure d'attente, alors que nous attendions un mécano, et nous décidons de reprendre la route malgré tout.

Première panne...

Nous faisons une grande pause à Lake Keepit, le temps de faire trempette dans une eau de la température d'un grog, griller quelques côtes d'agneau et écluser quelques bières....

Lake Keepit

Ambiance 100% australienne qui nous rafraîchit dans une atmosphère de plus en plus torride (35 degrés  dans le bus, sans parler de l'extérieur) et un paysage de plus en plus desséché, tout comme nous, d'ailleurs...


A table!

Si nous sommes requinqués par notre halte, le bus lui ne va pas mieux. Après quelques heures de route et un arrêt à un supermarché pour nous ravitailler, il refuse de repartir et nous sommes bloqués sur le parking dans la riante petite ville de Coonabarabran (et ce n'est pas un hasard si vous décelez une trace de sarcasme dans la ligne précédente).

Et merde...

  Il nous faut bien une heure ou deux avant que le mécano n'arrive (que nous mettons à profit pour pour nous immerger dans la culture locale en allant boire un verre dans le pub local, où quatre épaves nous regardent d'un œil torve depuis le zinc).

La classe internationale...

Le démarreur est en fin de vie, mais le mécano nous indique qu'il faut tapoter sur une pièce pour que ça reparte - mais jusqu'à quand? 
Légèrement échaudés par cette mécanique aléatoire, nous reprenons  à nouveau la route en direction de Dubbo, notre destination du jour, mais ce n'est pas aujourd'hui que nous l'atteindrons: après moins d'une heure les freins décident de prendre une retraite anticipée et définitive, et c'est sans leur collaboration que nous finissons la cinquantaine de kilomètres qui nous sépare de Dunedoo, bourgade de fin du monde à côté de laquelle Coonabarabran ressemble à Las Vegas; ne manquent plus que les buissons des Westerns Spaghetti qui roulent portés par le vent brûlant dans la rue principale où nous avons échoué, pile dans le triangle des Bermudes formé par l'église, le poste de police et le pub. 

Il fait quarante degrés, dedans, dehors, à l'ombre ou au soleil, mais par chance nous sommes arrivés juste dans la région où vit le cousin d'un collègue de Patrice. Nous l'appelons au secours, et le temps de partager quelques bières glacées en maudissant cette mécanique il arrive pour prendre les choses en main. Nous parquons notre épave dans la cour de son ami garagiste, et il nous conduit chez lui, à une vingtaine de minutes, au milieu d'une immense ferme d'élevage, où après avoir avalé quelques sandwichs en compagnie de sa femme Katrina nous nous écroulons pour une nuit que nous espérons plus réparatrice que celle que va passer notre bus.

samedi 21 décembre 2013

The "D" Day!

Ces derniers jours, alors que Patrice terminait son année scolaire,  nous nous sommes préparés au périple de cinq semaines que nous avons projeté d'accomplir, ce qui a surtout consisté à nettoyer les affaires et le  bus aménagé  en camping-car qui va avoir l'honneur de traîner nos carcasses jusqu'en Tasmanie... Si tout se déroule comme prévu (c'est-à-dire si Géraldine n'accouche pas au milieu du désert avec deux outres à vin en guise de sage-femme et quelques kangourous effarouchés comme assistants). 
Pour nous changer les idées, nous avons quand même pris  le temps de faire quelques petites excursions sympathiques, par exemple pour admirer la vue sur la région depuis la Way Way Forest, en haut d'une colline située dans le parc nationale de Yarriabini.

La vue depuis le sommet de la colline (au milieu, South West Rocks)

Donc une petite interruption de communication est à prévoir, avec comme conséquence des mises à jours aléatoires du blog, pour cause d’absence de réseau wi-fi... Sinon un sponsor pour un kit de communication satellite est le bienvenu! Ce qui pourrait  nous permettre de suivre un tutoriel de mise au monde en milieu hostile sur Youtube, par exemple... Mais vite, parce qu'on va partir dans quelques instants!

mardi 17 décembre 2013

Danse avec les kangourous!

Petite ballade en fin d'après midi jusqu'à South West Rocks, petite ville balnéaire située à une cinquantaine de kilomètres de Scotts Head. Un magnifique camping, des kilomètres de plage, un vieux phare dans les environs, l'endroit ne manque pas de charme, même si ces derniers jours le soleil est éclipsé par une bonne couche de nuages.

La vue juste en dessous du phare de Smokey Cape.

Mais pour nous pauvres étrangers, la principale attraction sont... Les kangourous! A peu près aussi passionnant pour un autochtone qu'une vache l'est pour nous, et tout aussi répandu, la bestiole nous fascine et nous amuse. 

Pato se fait un nouvel ami...

 Pas une grande aventure, certes, mais aujourd'hui j'ai approché mes premiers marsupiaux... C'est déjà pas mal!
 

lundi 16 décembre 2013

Nouveauté: L'album photos!

Tout est dans le titre: pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, un album photos vient de faire son apparition sous forme de lien dans la colonne de droite. Je vais y publier non seulement les photos déjà présentes sur le blog (qui seront donc visibles dans un plus grand format), mais aussi des inédites et celles partagées uniquement sur Facebook, pour que ceux qui y sont réfractaires puissent aussi en profiter... Pour l'instant, je vais me contenter de les ajouter par ordre chronologique, quitte à modifier ça si j'ai une autre idée. Voilà! Sinon tout va bien chez vous? ;)

Eat, drink, eat, drink...

Voilà maintenant quelques jours que je suis arrivé à Scotts Head, New South Wales, Australie, petite bourgade tranquille de 800 habitants qui baigne en cette saison dans la moiteur de son climat subtropical. J'ai été pris d'entrée dans un tourbillon de fêtes diverses, gavé de tonnes de sandwiches et de douceurs, noyé dans des hectolitres d'alcools divers et présenté à plus de personnes que je ne peux en retenir. Je vais donc tenter de maintenir ce journal à flot après m'être moi-même perdu dans une tempête de rhum nocturne en compagnie de mon insubmersible ami Patrice, mais aucune épreuve ne peut venir à bout de ma ténacité de reporter amateur.

Scotts Head et l'une de ses plages

La première sortie fut une soirée au Star Hôtel de Macksville (petite ville de 3000 habitants à une vingtaine de minutes de Scotts Head) où les collègues de Patrice avaient organisé une petite fête de fin d'année. Entrer dans cette grande bâtisse en bois typique de la région, qui fait à la fois office de pub, restaurant et hôtel avec ses chambres à l'étage donne l'impression de faire un saut dans le temps, les lieux n'ayant apparemment pas beaucoup changé depuis leur construction au bord de la Nambucca River, en 1885. Traîner dans ce bar pendant des heures a aussi été une bonne occasion de rencontrer des personnages locaux hauts en couleurs, comme cet homme dont la carrière criminelle a été stoppée en pleine ascension lorsque, dans ses jeunes années, il fut arrêté avec sa femme en possession  de 2,7 millions de dollars australiens en Marijuana; l'expérience n'a en rien entamé le sourire ravageur qui éclaire un visage rappelant Kevin Bacon, et partager en douce une bouteille de rhum apportée dans ces lieux par ces sympathiques Bonnie & Clyde a été un moment inoubliable. 

Les belles lumières du soleil couchant...

Un début prometteur dans cet immense pays... Si mon foie survit à l'expérience!
  

samedi 14 décembre 2013

Exclusive fail footage!

Rien que pour toi, lecteur, la vidéo exclusive de l'arrivée à Coffs Harbour de l'avion dans lequel je n'étais pas...


Un moment de grande solitude pour les deux commentateurs, Patrice et Géraldine.

vendredi 13 décembre 2013

I believe I can fly...

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore tenté, je peux vous assurer que voler 28 heures en classe économique s'apparente à une subtile torture physique et mentale que ne soulagent même pas quelques petites escales dérisoires, certainement organisées tout exprès pour vous rappeler que dehors existe encore, mais que ce n'est pas pour vous.
On peut cependant encore augmenter votre inconfort à l'arrivée, en vous faisant miroiter une correspondance dans l'heure qui suit, stratégiquement placée de façon à n'être atteignable qu'en deux heures - même si vous battez un record d'efficacité en réussissant à briser l'indifférence totale des autorités, qu'à force de pleurnicher vous parvenez à gagner 900 places dans une file d'attente, et qu'au final vous arrivez sur le sol australien en même temps que le personnel de cabine... Inutile je vous dis, c'est étudié pour ne pas fonctionner.
Voilà donc comment j'ai raté mon avion pour Coffs Harbour, laissant Patrice et Géraldine filmer l'arrivée d'un avion extrêmement vide de ma présence... Je ne suis arrivé que quelques heures après, par le vol suivant où j'ai été automatiquement replacé, suivant une procédure apparemment bien rodée. 

Quelques minutes après le décollage

Cependant,  la beauté du paysage survolé par le petit avion à hélices de Qantas fait vite oublier tous ces désagréments, et je me dévisse la tête pendant l'heure de vol pour ne rien manquer du spectacle.


Aux alentours de Coffs Harbour, l'avion décrit un arc de cercle et je peux admirer les plages désertes qui s'étendent à perte de vue.


Il me faudra encore quelques jours pour réaliser que je suis réellement arrivé en Australie...

jeudi 12 décembre 2013

Here I am!

Eh oui, cette fois j'y suis bel et bien, à Scotts Head, avec mes amis Patrice et Géraldine...


Je récupère du jet lag et je vous raconte mes péripéties plus en détail!

Alaaaarme!

Ça commence bien: j'ai raté l'avion pour Coffs Harbour et je vais avoir quelques heures de retard. Et pas moyen de contacter mes hôtes...

mardi 10 décembre 2013

La minute culturelle...

Indiana Jeff sur le point de s'envoler pour l'Australie (allégorie du 18e siècle) - Deutsches Historiches Museum, Berlin.


On se retrouve à l'autre bout du monde!

vendredi 6 décembre 2013

Ready to launch!

La tour de la télévision (Fernsehturm), un des monuments emblématiques de Berlin, en pleine tempête...


Houston, do you copy?

jeudi 5 décembre 2013

Tschüss Kalvingrad!

Et c'est reparti pour de nouvelles aventures!

Avant de contourner la moitié du globe, petit arrêt technique à Berlin pour se ravitailler en glühwein. Je connais une ville à l'aura soi-disant internationale qui ferait bien de s'inspirer de la grandiloquence de ces marchés de Noël...




Santé et à plus...