vendredi 13 décembre 2013

I believe I can fly...

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore tenté, je peux vous assurer que voler 28 heures en classe économique s'apparente à une subtile torture physique et mentale que ne soulagent même pas quelques petites escales dérisoires, certainement organisées tout exprès pour vous rappeler que dehors existe encore, mais que ce n'est pas pour vous.
On peut cependant encore augmenter votre inconfort à l'arrivée, en vous faisant miroiter une correspondance dans l'heure qui suit, stratégiquement placée de façon à n'être atteignable qu'en deux heures - même si vous battez un record d'efficacité en réussissant à briser l'indifférence totale des autorités, qu'à force de pleurnicher vous parvenez à gagner 900 places dans une file d'attente, et qu'au final vous arrivez sur le sol australien en même temps que le personnel de cabine... Inutile je vous dis, c'est étudié pour ne pas fonctionner.
Voilà donc comment j'ai raté mon avion pour Coffs Harbour, laissant Patrice et Géraldine filmer l'arrivée d'un avion extrêmement vide de ma présence... Je ne suis arrivé que quelques heures après, par le vol suivant où j'ai été automatiquement replacé, suivant une procédure apparemment bien rodée. 

Quelques minutes après le décollage

Cependant,  la beauté du paysage survolé par le petit avion à hélices de Qantas fait vite oublier tous ces désagréments, et je me dévisse la tête pendant l'heure de vol pour ne rien manquer du spectacle.


Aux alentours de Coffs Harbour, l'avion décrit un arc de cercle et je peux admirer les plages désertes qui s'étendent à perte de vue.


Il me faudra encore quelques jours pour réaliser que je suis réellement arrivé en Australie...

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