mardi 24 décembre 2013

A farmer's life



Peter, Katrina et leurs trois enfants vivent de leur énorme propriété où ils élèvent une centaine de vaches et d'innombrables moutons; le terrain est si grand qu'il n'est pas rare qu'en une journée Peter conduise 200 km. sans en sortir.
 
Peter en plein discours.

Le petit déjeuner avalé, il permet aux trois naufragés de la route de l’accompagner dans une petite tournée d'inspection  pour nous donner une idée de la façon dont fonctionne l'exploitation, nous montrer les machines et une petite portion de son territoire.

Sans commentaire...

 Il faut dire que même assis sur un bidon sur le pont arrière de la camionnette, roulant sur une piste en terre battue, cela reste plus confortable qu'à l'arrière de notre bus à la suspension approximative; et les paysages arides que nous traversons, dans la lumière ambrée du petit matin,  donnent à notre escapade un petit air de safari africain.

 The road to nowhere

Mais il faut pourtant retourner à notre triste réalité de déboires mécaniques; Peter nous raccompagne à Dunedoo chez son ami mécanicien, et nous nous séparons là, heureux malgré tout de la magnifique occasion qui nous a été offerte de connaître ce sympathique personnage et une  facette de l'Australie  que peu de touristes ont  dû approcher.

Le garagiste attend une pièce de Dubbo, la grande ville la plus proche, pièce qui en lâchant nous a privés de liquide de freins. Nous avons des heures à tuer dans ce bled paumé aussi dénué de points d'intérêts que de passants, et chacun tente de s'occuper comme il peut.

Boring...

Vers midi nous investissons le pub / restaurant / auberge devant lequel nous nous étions échoués la veille pour avaler des hamburgers d'une taille indécente concoctés par un cuistot peu amène originaire de Chamonix. Le temps de finir de mâcher notre quintal de cholestérol et le bus est prêt, avec une miraculeuse heure d'avance sur l'horaire prévu. Cap sur Dubbo, la  civilisation, et ses garages bien achalandés.

Car le cycle infernal des réparations n'est pas terminé;  nous avions initialement prévu de nous aventurer dans une des régions les plus arides de l'Australie, à plus  de dix heures de route de là, et avions même réservé un hôtel pour le 24 décembre, et étions invités par des amis de Patrice le 25, mais  tout est remis  en question par le retard accumulé et le mauvais entretien de ce bus à bout de souffle. Patrice sent que la direction commence à flotter, le frigo ne sert plus que de garde-manger, bref malgré un contrôle général du véhicule avant mon arrivée auprès d'un garagiste apparemment peu concerné, tout semble vouloir lâcher  à n'importe quel moment,  et tomber en panne à mi-chemin entre ici et l'enfer ne nous semble pas une bonne idée.

Donc, arrivés à Dubbo après une petite heure de route, la première étape consiste à aller chez... Un garagiste. Les écarts de langage dont nous commençons à qualifier notre poubelle à roulettes ne peuvent pas être reproduits dans ce journal accessible même aux  plus jeunes. Rendez-vous est pris pour un check-up le lendemain, et en attendant nous faisons étape dans un des campings de la ville... 

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