La plus grande ville de Tasmanie (200'000 habitants) s'avère être une excellente surprise. S'étendant sur les deux rives de l'embouchure du fleuve Derwent (qui prend sa source au lac St Clair), Hobart ne ressemble en rien aux autres villes australiennes que j'ai traversées, avec leurs larges rues se coupant à angle droit sans surprise, un dessin en damier peu inspiré certainement dû à leur planification relativement récente, car il ne faut pas oublier que quasiment rien ici n'a plus de deux cent ans.
Lake St Clair, source du fleuve Derwent.
Ici au contraire, la ville semble s'être développée de manière totalement anarchique au fil du temps, à l'image des villes européennes, envahissant les collines alentour, créant des montées et des descentes spectaculaires, multipliant les points de vue, serpentant le long du fleuve; les vieux quartiers mélangent allègrement d'anciennes maisons victoriennes avec de nouvelles villas à la vue spectaculaire sur le paysage environnant, les ports, les petites plages; et c'est un véritable plaisir de se perdre dans ce labyrinthe. Ajoutez à cela une température enfin clémente (30 degrés, un record depuis Broken Hill) et une ambiance dénuée de stress, et l'on se verrait bien rester quelque temps dans le coin pour goûter plus longtemps à cette douceur...
Et justement, alors que Patrice et Géraldine font une excursion sur Bruny Island, une grande île plus au sud, je décide de m'offrir une journée tranquille afin de flâner dans la ville. Je tombe d'ailleurs par hasard sur le quartier natal d'Errol Flynn, et sa petite plage tranquille mais malheureusement pas des plus propres, ce qui est assez étonnant vu le niveau de "suissitude" de la Tasmanie, voire de l'Australie en général.
Après deux jours de relaxation à Hobart, nous reprenons la route pour nous diriger vers Port Arthur, à 60 km. de la ville; un lieu quasiment incontournable chargé d'Histoire... Et d'histoires. C'est en effet la plus célèbre des anciennes colonies pénitentiaires du pays, qui de 1833 à 1877 accueillit près de 12500 forçats employés la plupart du temps comme main-d’œuvre pour développer la ville.
Les bâtiments, en ruines pour la plupart, sont maintenant un musée à ciel ouvert permettant de se faire une idée des conditions de vie de l'époque.
Après cette visite, nous reprenons le chemin inverse pour nous arrêter au Tasmanian Devil Conservation Park, un centre créé pour la conservation du Diable de Tasmanie (mais qui abrite d'autres animaux aussi), le plus gros marsupial carnivore encore vivant après l'extinction du Tigre de Tasmanie. C'est une occasion unique de s'approcher de cet animal si particulier qui est quasi impossible à observer en liberté (même si nous en avions aperçu trois, une nuit, aux jumelles...).
Plus que deux jours en Tasmanie et nous devrons déjà quitter cette terre splendide où même notre van a oublié de tomber en panne. Je crois qu'on serait tous bien restés un peu plus...
Port Arthur, avec au centre la prison.
Les bâtiments, en ruines pour la plupart, sont maintenant un musée à ciel ouvert permettant de se faire une idée des conditions de vie de l'époque.
Les ruines de l'église.
Après cette visite, nous reprenons le chemin inverse pour nous arrêter au Tasmanian Devil Conservation Park, un centre créé pour la conservation du Diable de Tasmanie (mais qui abrite d'autres animaux aussi), le plus gros marsupial carnivore encore vivant après l'extinction du Tigre de Tasmanie. C'est une occasion unique de s'approcher de cet animal si particulier qui est quasi impossible à observer en liberté (même si nous en avions aperçu trois, une nuit, aux jumelles...).
Les mignons petits Diables...
Plus que deux jours en Tasmanie et nous devrons déjà quitter cette terre splendide où même notre van a oublié de tomber en panne. Je crois qu'on serait tous bien restés un peu plus...
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