Pour notre avant-dernière journée en Tasmanie, et juste avant de retourner à Devonport pour reprendre le ferry et ses montagnes russes tant appréciées par notre fine équipe, nous avons encore une dernière halte d'importance à effectuer dans le parc national Freycinet; celui-ci est réputé pour son magnifique bord de mer aux eaux cristallines et aux plages de sable blanc. Le clou du spectacle est la Wineglass Bay, dont la photo s'affiche sur tout les dépliants touristiques du pays, mais pour aller y tremper les pieds - pour le reste cela dépend de la température de l'eau - il faudrait avoir un démarrage matinal autrement plus foudroyant que le nôtre, car il s'agit d'effectuer trois heures de marche aller et retour rien que pour y arriver; et nous avons prévu d'être ce soir à Launceston...
Nous optons donc pour le plan B, qui consiste à aller jusqu'au point de vue permettant d'admirer la plage, une heure et demie aller-retour quand même, dont 500 marches, car il faut passer la barrière des Hazards Mountains. Le point culminant de cette formidable cordillère étant à 620 mètres d'altitude, ce n'est pas l'oxygène qui manque (peut-être un peu d'entraînement par contre...); Patrice et moi pulvérisons donc le temps annoncé pendant que Géraldine se repose dans le van. Mais la vue à couper le souffle vaut effectivement ce petit effort.
Quelque part, un petit port...
Nous optons donc pour le plan B, qui consiste à aller jusqu'au point de vue permettant d'admirer la plage, une heure et demie aller-retour quand même, dont 500 marches, car il faut passer la barrière des Hazards Mountains. Le point culminant de cette formidable cordillère étant à 620 mètres d'altitude, ce n'est pas l'oxygène qui manque (peut-être un peu d'entraînement par contre...); Patrice et moi pulvérisons donc le temps annoncé pendant que Géraldine se repose dans le van. Mais la vue à couper le souffle vaut effectivement ce petit effort.
Wineglass Bay.
Une fois de retour au van, et pour conclure symboliquement notre tour de Tasmanie, nous décidons d'aller nous rafraîchir sur l'une de ces magnifique plages. La petite crique que nous choisissons n'est pas déserte, mais peu de personnes s'aventurent dans l'eau, qui est un peu fraîche mais pas insupportable; en tout cas pour moi, en nage après l'ascension (il fait plus de trente degrés), c'est une bénédiction, et puis dans une conversation mondaine où l'on vous regarde déjà comme un animal sauvage, ça doit faire son petit effet de dire que l'on s'est baigné dans la Tasman Sea...
Nous arrivons à Launceston de nuit. Pas de trace des 72'000 habitants qui peuplent la deuxième ville de Tasmanie; à 22 heures, en ce lundi 13 janvier, les rues sont totalement désertes, les commerces, bars et restaurants fermés, pas un seul véhicule ne se déplace. Impeccablement entretenu - comme dans toutes les autres villes d'Australie - le centre ville ressemble à un décor de cinéma après la dernière prise de vue; je m'attends presque à ce que l'éclairagiste coupe l'alimentation principale pour éteindre les lumières; le silence est seulement brisé par les jeux d'eau des fontaines publiques. Le film est terminé, nous retournons sur le continent. Extérieur: Nuit. Fondu au noir...
Devonport et la Tasmanie s'éloignent au crépuscule.
Wouaouhh ! Alors là tu commences à nous donner envie de voyager...!
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